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L'association

ASSOCIATION
"AGREDIANCE"
pour
Promouvoir la PAIX

par le
bien-être relationnel,
personnel, conjugal, familial,
scolaire, professionnel, sociétal.

Association loi de 1901 SIRET 52090347700013 CODE APE 8559A

 

agrediance@hotmail.fr

Tel : 06 19 26 61 07

Siège : 812 Chemin de La Ciotat 83150 BANDOL

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Association pour promouvoir la PAIX
RENCONTRE N°4 JUIN 2011


Lettre d'Agrédiance Juin 2011 RENCONTRE N°4

 

 Madame, Monsieur, Cher(e) Ami(e),     Le mot de la Présidente 
Avril 2011. Devant les mots de la violence, des Elèves de 3ème sont capables de dire leurs émotions et les réactions que ceux-ci leur suggèrent : « peur, haine, tristesse, compassion, ça nous énerve, ça donne envie de l’arrêter ». Alors, nous parlons du contraire de la violence avec tous les mots des aspirations humaines à la paix, au bonheur, à la joie, la tolérance, l’amour, l’espérance ; là, ils ont le sourire : « on est content » et ils ressentent du plaisir. Mais des filles disent : « c’est inimaginable » !!! Quel lourd passé portent-elles pour voir ainsi leurs aspirations profondes comme utopiques ? Et si c’était simplement le monde ambiant qui écrase leurs épaules ? Combien de jours y a-t-il sans information sur de nouveaux conflits ici ou ailleurs ? De nouveaux crimes ou actes de barbarie ? De nouvelles rivalités politiques ? Combien de jours y a-t-il sans qu’elles subissent ou soient témoins des différentes formes de violence au collège, sur internet, à la maison, dans la rue ?

Voici l’une des découvertes que j’ai faites depuis une vingtaine d’années que j’anime des rencontres de réflexion et d’information sur la violence et l’agressivité. La violence dépose en nous une violence même quand nous sommes seulement témoins indirects de cette violence. C’est là d’ailleurs une des difficultés à aborder ce sujet avec un groupe : les participants sont blessés, « émotionnés » par l’évocation de la violence. Cette violence dont on parle, peut aussi réveiller d’autres violences déposées auparavant. Et nous ressentons souvent de l’impuissance devant la violence, impuissance pouvant être à l’origine d’autres violences : « La violence est toujours un signe d’impuissance » disait Françoise Dolto. De plus, parler de la violence peut être perçu comme moralisateur : « C’est mal… », ce qui empêche de chercher à comprendre les mécanismes de la violence et peut faire naître un sentiment de culpabilité, potentiellement source de nouvelles violences. Ou alors, pour protéger un semblant de calme intérieur, certains renient leurs émotions au risque de perdre leur capacité à agir humainement. Que faire alors pour lutter contre la violence et donner à la paix ses chances d’advenir?

Comme l’illustre le conte de cette lettre, il nous faut oser ouvrir le dialogue et s’enrichir de la vision de chacun. Qui que nous soyons, notre expérience nous donne une petite part de la connaissance : à partir du moment où nous acceptons de regarder notre propre fonctionnement devant les limites, les obstacles, les difficultés ; à partir du moment où nous devenons capables d’analyser notre manière de gérer l’agressivité ; à partir du moment où nous acceptons notre besoin d’aide pour convertir l’agressivité, en force pour construire la paix.

C’est le but de notre association de proposer, avec l’aide de ses partenaires, des rencontres de réflexion « Violence et agressivité » et des formations « Alternative à la violence », « Bien-être relationnel ». Celles-ci se multiplient en des lieux divers et auprès de différents acteurs sociaux ou éducatifs, de jeunes et de parents.

Concernant les parents, vous êtes invités à remplir le questionnaire « Enquête » au sujet de la campagne « anti-claques » diffusée récemment dans les médias. J’ignore quel impact cette campagne aura sur l’éducation des enfants… Les parents ne vont-ils pas se sentir jugés et mis en difficulté pour savoir comment agir ???... Sauront-ils demander de l’aide ? En trouveront-ils… ? Quel(s) message(s) leur transmettre afin qu’ils soient rassurés et plus confiants qu’ils font du mieux qu’ils peuvent, et qu’ils peuvent encore s’améliorer ? Comment les aider à se débarrasser des violences que leur enfance a engrangées en eux ? Au Point-Ecoute, j’entends tellement de jeunes qui souffrent de tensions, de climats d’agressivité allant jusqu’à la violence… alors qu’ils aspirent profondément à la paix et à l’harmonie en famille ! Pour leur permettre de grandir et de s’épanouir, aidons les adultes à croire en la vie, la confiance, l’amour et la paix.

Merci à ceux qui ont contribué à enrichir cette lettre.

Très cordialement au nom des Membres du Conseil d’Administration.  Sylvie Salin

Petite phrase : « La colère vieillit et le rire rajeunit » Qian Daxin


DATES à retenir 

Formation : Samedi 19 novembre de 9h à 19h « Découverte de l’Agrédiance » pour une Alternative à la violence. Et pour ceux qui ont déjà suivi une formation, rencontre autour d’un buffet Vendredi 18 novembre de 19h à 22h pour partager et se ressourcer ensemble. Lieu : Hôtel de France à Creil-Saint Maximin (60)

(Des bulletins d’inscription vous seront transmis à la rentrée de septembre ; possibilité de se manifester avant)

Extraits d’évaluation : « Cette formation permet de mieux comprendre l’agressivité, d’être acteur de sa vie, que l’on soit auteur ou victime. »  – « On peut sortir de nos schémas habituels d’expression de l’agressivité ; il y a beaucoup de choses à découvrir de soi derrière l’agressivité que l’on a. »


CONTE : Les sept aveugles

Il était une fois un pays lointain où vivaient sept aveugles solitaires, retirés du monde. Un jour, un étranger arriva sur le dos d’un gros animal qui poussait des cris puissants. Il s’installa non loin de la maison des sept aveugles.

Le plus âgé des aveugles, qui était aussi leur chef, intrigué par la mystérieuse créature, envoya ses six compagnons auprès de l’animal pour l’identifier. Quand ceux-ci revinrent de leur mission, voici comment ils le décrivirent : Le premier expliqua : - « L’animal ressemble à un gros serpent, très fort et très musclé. »

Le deuxième : « Non, il ressemble à un tronc d’arbre solide et rugueux. »

Le troisième : « Quoi ? Il est plutôt comme une corde, fine et lisse. »

Le quatrième : « N’importe quoi ! C’est une grande voile chaude et épaisse. »

Le cinquième : « Vous êtes fous ! Il est fait de deux bâtons froids et lisses. »

Le sixième : « Mais pas du tout ! C’est comme un grand mur qui palpite ! »

Et les six compagnons de se disputer. Le vieillard, très perplexe, décida d’aller lui-même se renseigner auprès de l’étranger. Il lui rapporta ce que ses compagnons avaient perçu et lui demanda quelle était la vérité. L’étranger se mit à rire. « Tous vos compagnons ont dit vrai ! Mais chacun ne détient qu’une part de la vérité. Oui, mon animal est fait d’un grand mur qui palpite : c’est son ventre. Il a quatre troncs d’arbre : ce sont ses pattes. La corde est sa queue, les deux grandes voiles sont ses oreilles, les bâtons ses défenses, et le gros serpent, c’est sa trompe ! C’est un éléphant. » Conte populaire tiré de « Piste de vie » de la Fédération Nationale Couples et Familles

Moralité : Qu’est-ce que la vérité ? Il existe des perceptions multiples d’une même réalité. Certains peuvent se sentir rejetés de ne pas être crus dans leur vision, cela pouvant même entraîner des disputes, des violences. Il est souvent difficile de respecter le point de vue de l’autre. Pourtant, la richesse est bien d’additionner les différents regards pour mieux appréhender la réalité.

ENQUETE : Avez-vous vu ou entendu un des spots de la campagne anti-claques ? Oui Non

Si oui : Qu’avez-vous ressenti ? Qu’avez-vous pensé ?

Pour tous : Avez-vous perçu comme violence des attitudes de vos parents, éducateurs, enseignants ? Si oui : lesquelles ? Aujourd’hui, que voudriez-vous en dire ? Vous sentez-vous libéré(e) de celles-ci ? Si oui : comment avez-vous fait ? Quel lien faites-vous avec l’éducation donnée à vos enfants ?

Avez-vous été témoin de gifle, fessée, attitude violente envers un enfant ? Qu’avez-vous ressenti ? Qu’avez-vous fait ?    Grand MERCI pour vos réponses qu’elles soient courtes ou fournies.

Extrait de « Si la note disait » de Michel Quoist

Si l’homme disait : « Ce n’est pas un geste d’amour qui peut sauver l’humanité » … Il n’y aurait jamais de justice, de paix, de dignité et de bonheur sur la terre. Comme la symphonie a besoin de chaque note, comme le livre a besoin de chaque mot, comme la maison a besoin de chaque pierre, comme l’océan a besoin de chaque goutte d’eau, L’Humanité toute entière a besoin de TOI, là où tu es, UNIQUE, et donc, irremplaçable !

Nos découvertes : Le clip et les paroles « Le meilleur du monde » de TLF et Corneille dont voici quelques extraits. R : Il y aurait toujours pire / Mais c'est dans le pire Que dort le meilleur du monde.
Quoique l'on puisse écrire / C'est dans le pire Que dort le meilleur du monde
J' me vois dans le meilleur du monde
Dans cette femme qui féconde
Dans cette solidarité humaine
Quand la Terre gronde (…)
Je me vois dans le dévouement de ce médecin sans frontière
Soignant des vies innocentes sous des tentes militaires.
Écœuré des infos qui ne parlent que de guerre,
Malgré ce qu'ils peuvent dire, il y a encore des bons sur Terre.
La paix intérieure, c'est ce qu'il y a de plus cher. » 

 Peut-être que des Educateurs(trices) y trouveront un support pédagogique pour réfléchir avec des jeunes et apporter une lueur de confiance en la vie… Merci de nous tenir informés.

Marcher pour la paix : Une nouvelle morale nous indique de marcher-bouger au moins 30 minutes par jour. En fait, notre corps est le conducteur des émotions négatives et de l’agressivité qui détériorent notre santé. Un peu de marche ou de vélo, associé à une respiration réglée sur le mouvement, va naturellement contribuer à réduire les tensions, la fatigue et le stress.

A nos chaussures : prenons du plaisir tout simplement afin de rester positifs et en PAIX 

Ecrit par Les Membres du Conseil d'Administration, le Mardi 28 Février 2012, 16:53 dans la rubrique "La lettre de l'asssociation:Rencontre".