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L'association

ASSOCIATION
"AGREDIANCE"
pour
Promouvoir la PAIX

par le
bien-être relationnel,
personnel, conjugal, familial,
scolaire, professionnel, sociétal.

Association loi de 1901 SIRET 52090347700013 CODE APE 8559A

 

agrediance@hotmail.fr

Tel : 06 19 26 61 07

Siège : 812 Chemin de La Ciotat 83150 BANDOL

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Association pour promouvoir la PAIX
RENCONTRE N°2 FERIER 2010




LA LETTRE D’AGREDIANCE « RENCONTRE » N° 2/10 

« La richesse d’une rencontre, c’est que Chacun en sorte grandi »

Le mot de la Présidente

Madame, Monsieur, Cher(e) Ami(e), 

 Les statistiques évaluent que 3 à 4 millions d’enfants en France sont concernés par les violences conjugales, enfants que vous rencontrez peut-être au quotidien, ou que vos enfants ont comme camarades… Les récentes journées d’études de la FNACAV(1) m’ont permis d’être confortée dans mon approche, à savoir : * ces enfants ne sont pas seulement témoins de ces violences, ils en sont VICTIMES : victimes impuissantes, sidérées, souvent honteuses, toujours déstabilisées. Et chaque enfant fait ce qu’il peut de ce mal-être transporté à la crèche, à l’école, dans la société, dans sa vie d’adulte en couple, en famille, au travail. Ainsi, cette participante à une de nos formations a enfin pu nommer cette violence déposée en elle en l’appelant « mon nuage noir » : « J’ai vraiment été touchée par cette image du nuage noir et je comprends mieux désormais mon blocage psychologique relatif à mon corps ». (2) * Confortée aussi par l’évolution du regard porté sur l’auteur de violence, personne en souffrance pour laquelle il existe de plus en plus de centres d’aide. Ceci illustre cette phrase de Marie Balmary trouvée en 1993 dans « La divine origine » : « « L’offense faite à l’un blesse l’autre, qu’il soit auteur ou témoin. » Et me revient en tête la réflexion d’un homme à l’issue d’un premier entretien : « Madame, j’ai l’impression que vous m’avez toujours connu ! » tant il était heureux d’être compris dans sa souffrance due à son problème de violence.

 Nous-mêmes, en tant que témoins indirects de ces violences (ou témoins directs de bien d’autres violences), avons parfois du mal à mesurer l’impact de celles-ci sur nous. De même, certains sont victimes de violence au travail, ou dans leur vie personnelle. Que faire des sentiments de peur, de révolte, de tristesse, d’impuissance ? Comment être, chacun(e) là où il est, acteur de progrès ? Le conte de cette lettre nous donne une piste et encourage toute notre équipe à ouvrir le dialogue entre nous. Merci à ceux qui nous ont écrit à l’issue de la première lettre (quelques extraits se trouvent au dos) et merci pour tous vos vœux : « Mille souhaits de réussite pour votre association ! Nous en avons tant besoin : apaiser la violence du monde à notre échelle personnelle.(L.M.) » Merci à ceux qui se sont appropriés les objectifs de l’association en y adhérant. Comme le soulignait Boris Cyrulnik lors d’un colloque en décembre 2009 : « La manière dont vous me parlez sculpte mon cerveau ». Ainsi, nous pouvons avoir bien des raisons d’espérer car nous sommes nombreux à avoir envie que ça change : « un cerveau blessé ( sauf si les neurones sont morts) peut se remettre à vivre. »

 Alors, prendre soin de soi et de ses relations aux autres, apprendre la communication bienveillante, créer des liens humains, développer des occasions de parler, d’être écouté(e), permet de reprendre courage et confiance en soi et en l’autre. A son échelle, c’est ce que l’association vous propose avec la conviction que nous avons des forces en nous pour y arriver, et à travers ses formations, l’espace d’échanges que représente cette lettre, sa messagerie internet en attendant plus.

Bonne lecture ! Bonne année 2010 ! Et toujours à l’écoute de vos réactions, suggestions, réflexions, questions…  Très cordialement au nom des Membres du Conseil d’Administration 

(1) Fédération nationale des associations d’aide aux auteurs de violence Sylvie Salin

 (2) surcharge pondérale (voir suite du témoignage au dos).

Petite phrase : " Mieux vaut allumer sa petite bougie que maudire les ténèbres " Lao-Tseu

Formation : « Découverte de l’agrédiance » (Oise)  samedi 24 avril 2010 de 9h à 20h

Assemblée Générale 2010 (Oise)

26 mars 19h

Agrédiance® de "agredire = avancer " : force de vie née de la rencontre d'un besoin ou d'un désir avec une limite ; force constructive par l'utilisation positive de l'agressivité et de la colère.

Conte : l’ascenseur de Madame TOUBAS.

 Il était une fois une dame qui parlait très doucement ; elle n’élevait jamais le ton de sa voix, si bien qu’on l’appelait Madame Toubas. Au milieu des autres voix, personne ne l’entendait et elle passait inaperçue, disant toujours « oui » pour éviter de se fâcher avec les autres. De plus, Madame Toubas n’avait pas vraiment d’amie avec qui entraîner sa voix…

Comme tout le monde, Madame Toubas avançait dans la vie et rencontrait souvent des escaliers à monter. En faisant beaucoup d’efforts, elle y arrivait tant bien que mal. Mais un jour, elle se trouva devant une marche si haute qu’elle parut à Madame Toubas comme un mur infranchissable. Toute seule dans sa tête, elle pensa qu’elle n’y arriverait jamais, qu’il n’y avait pas de solution, que c’était injuste, que ça n’arrivait qu’à elle, et elle se remplit de tristesse et de désespoir… Alors, elle eut l’impression d’être dans un ascenseur en train de descendre. Le mur lui semblait de plus en plus haut, et elle se sentait rapetisser ! En réalité le mur ne changeait pas, mais Madame Toubas ressentait cette sensation de descente car elle se laissait aller aux pires imaginations. Et l’ascenseur continuait de descendre… Jusqu’au moment où, au comble de la terreur, un cri sortit de la bouche de Madame Toubas. Un long cri qui se répéta … Aussitôt, l’ascenseur s’arrêta. La surprise fut telle que Madame Toubas resta tout étonnée !... « Mais, je suis très bas, se dit-elle ; je ne peux pas rester comme cela ; je veux remonter ». Mais comment faire remonter cet ascenseur ? Un cri l’avait arrêté, peut-être qu’un autre lui permettrait de remonter ? Alors, elle poussa un deuxième cri, puis un troisième, un peu plus fort, et voilà que l’ascenseur s’ébranla et monta doucement. Revenu à son niveau, il s’arrêta. Là, Madame Toubas vit un lézard qui se prélassait au soleil. Timidement, elle l’appela ; il tourna la tête vers elle et, chose extraordinaire, elle se mit à lui parler. D’abord de sa voix timide, pour lui dire sa tristesse, son désespoir. Puis d’un ton plus assuré, pour exprimer son besoin d’avancer ; puis encore plus fort pour dire sa colère de ne pas y arriver. Elle lui demanda même comment faire pour monter cette marche particulièrement haute. Sans qu’elle s’en rende compte, l’ascenseur s’était remis en route vers le haut ; et plus elle parlait avec le lézard, plus elle montait, au point que la marche lui devint facile à franchir.

Moralité : Dans les difficultés, parler, chercher de l’aide, s’ouvrir aux autres, aide à sortir de la victime-attitude. C’est la parole qui humanise nos difficultés.

Nos découvertes : « Contes à guérir, à grandir », « à aimer, à s’aimer », … de Jacques Salomé

Bien-être : le dégrippant relationnel.

La prévention de la grippe H1N1 recommande de souvent se laver les mains, surtout en rentrant chez soi, pour éviter la maladie. Le trop plein d’agressivité accumulée par les insatisfactions tant matérielles que relationnelles de la vie de tous les jours, est comme un virus très contagieux. Pour s’en libérer et se sentir renouvelé, masser longuement ses mains avec du savon liquide, puis ouvrir le robinet et les rincer en imaginant tout le négatif qui s’évacue avec la mousse.

A faire régulièrement mais attention à l’ouverture de certains robinets…ça peut glisser !

Extraits de vos réactions : 

« Quelle bonne idée ! quel merveilleux cadeau que de recevoir et de lire cette première lettre d'Agrédiance ! Je me permets de la faire circuler parmi celles et ceux de mes ami(e)s que je pense y être sensibles. » LL « Bonjour, le sujet me tient toujours à coeur ! » BS « Bonne route» CV

« Merci pour cette riche journée de samedi, qui portera ses fruits de jour en  jour ( j'ai eu l'occasion de le constater hier) » MJ

L’ART à l’école : « Enseigner, pratiquer l’Art à l’école, c’est la Paix que l’on prépare. Goûter l’art et non l’apprendre » entendu sur Radio classique 

Témoignage : « l’Agrédiance au quotidien. La session m’a révélé des choses à l’aide d’outils tout simples. Exemple : la violence grandit en nous lorsqu’on en est victime ou même simple témoin, ça constitue un « nuage noir (1) » en nous qui grandit, grossit et un jour a besoin d’exploser. Depuis que le « nuage noir » m‘a parlé, je comprends que plus il grossit en moi, plus son contenant (mon corps donc) grossit également. Maintenant tout est clair dans ma tête : quand ma violence intérieure s’apaisera en trouvant des moyens d’expression, le nuage noir diminuera de volume et par conséquent mon corps aussi. (…) Depuis la session, je dessine et explicite le schéma de l’Agrédiance, je parle du « nuage noir » et raconte l’histoire de Max à mes amies ; c’est très bien compris, apprécié et mis en application donc utile et efficace ! » RC (1) Expression utilisée par la stagiaire

Vos réactions à cette lettre sont les bienvenues…

 

Ecrit par Les Membres du Conseil d'Administration, le Mardi 28 Février 2012, 16:42 dans la rubrique "La lettre de l'asssociation:Rencontre".