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"AGREDIANCE"
pour
Promouvoir la PAIX

par le
bien-être relationnel,
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Tel : 06 19 26 61 07

Siège : 812 Chemin de La Ciotat 83150 BANDOL

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Association pour promouvoir la PAIX
Spécial 8 mars journée de la Femme
--> Violences conjugales
Avec un peu de retard, voici cette Rencontre n°34 spéciale sur les violences conjugales. A votre disposition pour répondre à vos questions, vous envoyer la lettre en Pdf ou courrier avec la mise en page et les photos, ou simplement pour en parler...

Mot de la Présidente. Chers Amis, bonjour. Chaque année, la journée de la femme a lieu le 8 mars. Une journée pour prendre conscience du merveilleux rôle des femmes dans la société : elles éduquent les enfants au respect et à l'amour, seule ou avec leur conjoint. Pourtant, combien d'entre elles subissent des manques de respect et des violences dans leur couple ? Une femme en meurt tous les trois jours en France ! Sans compter toutes les violences morales ou physiques dans la société et à travers le monde ! Alors, aujourd'hui, cette lettre et ce conte(1) leur sont dédiés afin d'être nombreux à mieux connaître ces situations et découvrir combien chacun(e) a non seulement le droit, mais le devoir, de se faire respecter tout en respectant l'autre. Bravo à toutes les éducatrices de la paix qui font du mieux qu'elles peuvent ! Bonne lecture et à l'écoute de vos réactions. Amicalement de la part des Membres du Conseil d'Administration. Sylvie Salin.

Paix intérieure. Techniques spontanées utilisées par les victimes : "que faites-vous quand il y a eu violence ?" Réponses : "Je fais le ménage à fond. Je prends une douche ( jusqu'à sept par jour !) ou un bain. Je pleure. Je fais un gâteau ou je cuisine. Je vais marcher ou courir. Je chante ou fais de la musique. Je dessine. Je lave du linge à la main. J'écris. Je vais voir quelqu'un qui a besoin d'une visite. Je joue avec mes enfants. Je fais un bouquet de fleurs ou je jardine.... " Tout ceci me fait penser à ce besoin que nous avons tous de nous dépolluer de la violence déposée en nous. Chacun de nous a besoin de se faire du bien et de se (re)construire une meilleure image de soi.

(1) conte écrit à partir de situations vécues à se munir d’un objet vert comme écran contre les émotions négatives.

Conte du miroir. Il était une fois un miroir qui, chaque matin, renvoyait à Zak une bonne image de lui. Tiré à quatre épingles, il soignait particulièrement son apparence et tout le monde trouvait qu’avec Lia, son épouse, il formait un couple heureux. Ayant besoin de gentillesse et de force, la douce Lia s’était sentie en sécurité depuis qu'elle l'avait épousé. Malheureusement, elle minimisa les premières fois où il se fâcha pour des broutilles car très vite, il lui demandait pardon et lui offrait des cadeaux ou des fleurs. D’ailleurs, au début, quand elle voyait que ça chauffait, elle pensait que son amour suffirait pour changer le caractère de Zak. De plus, souvent Lia excusait ses excès s’en croyant à l’origine à cause d’une soupe trop salée, d’un pli sur une chemise ou des chaussures des enfants mal rangées dans l’entrée. C’est ainsi que petit à petit, elle s’accoutuma des menaces, cris, emportements de son mari sans se rendre compte qu’en même temps, elle perdait confiance en elle et développait la peur du retour de son époux. De même, petit à petit, le miroir de Zak s’était mis à lui renvoyer une image fissurée de lui que ses cadeaux à Lia ne compensaient plus à restaurer. Sa belle apparence ne cachait plus son caractère autoritaire et agressif. De plus, les yeux de Lia étaient devenus des miroirs dont il ne pouvait supporter l’image qu’ils lui renvoyaient de lui. Ainsi, les temps entre les périodes « lune de miel », la vie quotidienne avec montée en tension, les explosions suivies de demandes de pardon, se raccourcirent tant que la vie n’était plus que cris au point que Lia, prise dans la spirale de la violence, perdit toute assurance.Un matin, en se lavant les dents, Lia aperçut son visage sans éclat dans le miroir. Elle se sentit vieille, fatiguée, emplie de peurs, de honte, de culpabilité et même de dégoût envers Zak et envers elle-même. Des larmes d'impuissance coulèrent sur ses joues, et pourtant, elle voulait encore faire quelque chose pour leur couple tant imaginer se séparer lui semblait impossible : comment pourrait-elle s'en sortir sans travail, sans logement, avec deux enfants ? De toute façon, il lui a toujours dit qu'elle n'était bonne à rien, ce qu'elle croyait ayant perdu toute confiance en elle. Quand elle proposa à Zak de se faire aider, ce fut une catastrophe : il piqua une telle colère, qu'après avoir renversé tout ce qu'il avait sous la main, il voulut anéantir le miroir de sa culpabilité en poussant Lia dans les escaliers. Celle-ci se réveilla à l'hôpital avec plusieurs fractures. Malgré une nouvelle tentative de mensonge, pour protéger l’image de leur couple, elle accepta la visite de la psy puis de l'assistante sociale. Celle-ci organisa en catimini un hébergement d'urgence où Lia retrouva ses enfants à sa sortie d'hôpital. Plusieurs mois plus tard, Zak, contraint à des soins, témoigna dans une émission télévisée : " quand Lia est partie, je n'avais qu'une idée, la retrouver et la tuer. Mais aujourd'hui, même si je sais qu'elle ne reviendra pas, je lui dis merci car désormais, le matin, mon miroir ne me renvoie plus l'image d'une bête immonde."

Moralité. Uniquement si violence de type 1 : s’écarter d’une relation à transaction violente, même seulement ponctuellement, est un service que l'on rend à l'autre autant qu'à soi-même. Se faire respecter peut donner la possibilité à l'autre d'apprendre le respect.

Le syndrome de la grenouille. Ce texte permet de prendre conscience de la spirale de la violence, que celle-ci soit de type 1 (difficulté à gérer l’agressivité) ou de type 2 (perversité / absence d’altérité). Les conséquences sur la victime sont identiques
« Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède…La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température continue de grimper. L’eau est maintenant chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. L’eau est cette fois vraiment chaude ; la grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue de monter, jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir. Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50 degrés, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite.
Cette expérience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps ni réaction, ni opposition, ni révolte. »

Approfondir le sujet : 1/ Voir sur Internet https://amelioretasante.com/le-syndrome-de-la-grenouille-cuite-incapable-de-reagir-a-une-maltraitance-subtile/ & 0livier Clerc Le syndrome de la grenouille – carfree.fr2/ Demander par mail, l’article « Amour et Respect dans le couple » sur les violences conjugales (présentation des 2 types de violence & de l’amour).3/ S'inscrire par mail pour recevoir un lien de connexion pour poser des questions et/ou partager en visio-conférence les réponses aux questions suivantes : comment prendre conscience de l’usure émotionnelle dans une relation toxique ? Quelle(s) technique(s) pratiques(s) pour redevenir rapidement acteur de sa vie ? Dans quel(s) autre(s) domaine(s) peut-on appliquer ce syndrome ? Comment éviter de se penser dans une situation d’impuissance ? Comment décider du moment où il est encore possible de sauter ? Qui peut aider à sauter ? …4/ Prendre un RV en présentiel ou par téléphone

Bibliographie : « Comment l’esprit vint à l’homme ou l’aventure de la liberté » Janine Chanteur, philosophe
A lire absolument, ou à écouter en CD, « Matin brun » de Franck Pavloff pour éveiller sa conscience politique comme avec le syndrome de la grenouille.

Citations. « Toute offense faite à l'un blesse l'autre qu'il soit auteur ou témoin » Marie Balmary, psychanalyste
« Plus puissant que la violence, le respect » des Lycéens, 1995
« L’amour est toujours une liberté, le respect une obligation »

Origine du mot « RESPECT ». Respect vient du latin « re-spectare » ; « spectare » donne les mots « spectacle, spectateur » avec cette notion de regarder un événement. Le préfixe « re » vient dire « avec du recul », « en arrière » ou bien « à deux fois ». Ainsi, le « respect » est l’attitude qui permet de prendre du recul par rapport à ses émotions et ses pulsions, de réfléchir avant d’agir, je dirai tout simplement de gérer son agressivité avant de répondre à un acte, une parole, un geste, un choix qui a fait monter cette agressivité. Le respect est profondément humain et humanisant.

Dernière minute Ukraine. Chers Amis de la Paix. Oui, il va y avoir des changements dans nos vies, sans doute des difficultés à affronter, mais évitons d’être une deuxième fois victime en tombant dans l’inquiétude. Evitons les bavardages, les énervements & le mauvais esprit. Gardons notre paix intérieure. Dépolluons-nous et envoyons des ondes de paix sur toute la planète. Merci

« Femmes & hommes du monde entier, par notre paix individuelle, soyons unis
pour sauver à tout prix la paix »



Ecrit par Les Membres du Conseil d'Administration , le Vendredi 1 Avril 2022, 09:10 dans la rubrique "Page principale".