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L'association

ASSOCIATION
"AGREDIANCE"
pour
Promouvoir la PAIX

par le
bien-être relationnel,
personnel, conjugal, familial,
scolaire, professionnel, sociétal.

Association loi de 1901 SIRET 52090347700013 CODE APE 8559A

 

agrediance@hotmail.fr

Tel : 06 19 26 61 07

Siège : 812 Chemin de La Ciotat 83150 BANDOL

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Association pour promouvoir la PAIX
RENCONTRE N°5 FEVRIER 2012
Lettre d'Agrédiance de février 2012                                                                       RENCONTRE N° 5

   Le mot de la Présidente

Madame, Monsieur, Cher(e) Ami(e),

 Ce que je trouve extraordinaire dans mon activité de Conseillère Conjugale et Familiale, c’est d’assister à la puissance d’évolution des personnes, quelque soit leur âge, dès qu’elles formulent une demande d’aide. Marie, en sixième, vient au Point-Ecoute, se plaindre de l’attitude des garçons dans le bus. Elle se présente comme victime impuissante de leurs gestes déplacés. Mais, elle parle, arrive à me dire ce que ça lui fait, ce que ça lui donne envie de faire. Sa peur, agressivité méconnue, se transforme petit à petit, en envie d’exister autrement qu’en tant que victime. Elle prend conscience de son droit à se faire respecter en commençant par respecter elle-même son besoin. Cette force maintenant libérée, elle revient me dire une semaine plus tard que l’attitude des garçons a changé. Merveilleuse communication non verbale ou muette, qui a transmis à ces garçons que Marie, par la parole, avait repris le pouvoir sur sa vie en convertissant son agressivité en agrédiance, force pour avancer vers plus de respect et d’humanité.

Les situations comme celle de Marie sont nombreuses. Je pense à cette épouse désespérée par l’absence « totale » de communication dans son couple : « je suis seule devant un mur ». Et une brèche s’est ouverte car, en m’exprimant son insatisfaction, elle s’est libérée de son agressivité qui, en non verbal, bloquait le dialogue avec son mari.

En tant qu’écoutante, je suis totalement impuissante à changer l’attitude de ces garçons ou le mutisme du mari, ou la violence d’un supérieur, d’un enseignant, d’un parent, … C’est pourquoi, quand la demande d’aide cache une demande de faire changer l’autre sans devenir soi-même acteur de changement, il y a échec et je peux même être traitée d’incapable ! Une dame revient me voir un an et demi après un deuxième entretien non honoré. Sa vie a changé : elle a fait une formation, trouvé un travail et entamé une séparation pour violences conjugales. Elle me confie avoir tiré sa force dans mon refus à convoquer son mari en lui disant : « Madame, vous ne pouvez pas être la thérapeute de votre mari ». Difficile limite que de se sentir impuissant à aider ceux qu’on aime ! Mais, c’est aussi notre force de nous construire avec cette limite et alors, de peut-être devenir un tremplin pour que l’autre cherche de l’aide. Ainsi, il deviendra acteur de sa vie et s’humanisera.

Ce sujet est à suivre… avec les questions suivantes : Par quoi est empêchée une victime pour demander de l’aide ? Par quoi sommes-nous empêchés pour utiliser les aides à notre disposition pour être plus heureux ? Merci d’enrichir notre réflexion par vos réponses.

 Dans cette nouvelle Rencontre, vous trouverez comme d’habitude un conte en lien avec la campagne de lutte contre le harcèlement à l’école. Vous êtes vivement invités à consulter le site Internet indiqué et à le diffuser, puisque c’est un moyen d’amener les victimes à parler et ainsi, comme Marie et les autres jeunes que je rencontre, à redevenir acteurs de leur vie. Vous trouverez aussi diverses informations et témoignages pour soutenir votre réflexion.

Merci à ceux qui ont contribué à enrichir cette lettre et à ceux qui prendront le temps d’y réagir.

Très cordialement au nom des Membres du Conseil d’Administration.  Sylvie Salin




Petite phrase : « Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde » Gandhi

 

DATES à retenir 

Assemblée Générale ordinaire : samedi 17 mars 2012 14h à l’Hôtel de France 60 Creil-Saint Maximin

Suivie d’un atelier de Communication muette et d’un goûter jusqu’à 17h.

Partenariat 4L Trophy : vous êtes invités du 16 au 26 février 2012 à suivre Maxime et Grégoire lors du raid étudiant. C’est une course d'orientation à bord d'une Renault 4L sur les pistes et dunes marocaines et un évènement à but humanitaire puisque chaque voiture (il y en aura environ 1200 au départ cette année) doit apporter 50 kg de fournitures scolaires et sportives qui seront redistribuées aux enfants marocains. http://4ltrophy.com/


Conte de la colombe et du crapaud.


 Il était une fois, une fort jolie colombe dont les plumes étaient blanches comme de la neige fraîche. Mais, elle était très malheureuse à l’école ; dans sa classe, il y avait un crapaud marron vert foncé qui bavait, bavait en permanence une sorte de bave verte épaisse. Dès qu’il parlait, il postillonnait de tous les côtés et s’amusait bien à couvrir la colombe de sa bave. Un jour, où elle avait l’impression de prendre l’apparence d’un crapaud tant elle devenait verte, elle en parla au chien. Celui-ci la regarda et lui dit : « quand mon maître me crie dessus, ça me fait la même impression. Alors, je secoue bien fort mes poils, et me sens redevenir moi-même. » La colombe se mit alors à battre des ailes et ils constatèrent que la bave glissait à terre. Comme il restait un peu de bave séchée, la colombe alla sous la pluie durant la récréation et ainsi, retrouva toute sa blancheur.


Moralité : la bave du crapaud laisse intacte la blancheur de la colombe.

On peut refuser de prendre sur soi l’agressivité de l’autre, expression de son propre mal-être. Dessous la carapace du crapaud, il y a probablement un Prince très malheureux, peut-être jaloux de la colombe...

 Basé sur un dicton populaire et écrit à partir des entretiens au Point-Ecoute en Collège et d’une réflexion d’une stagiaire lors d’une formation. SSa

 Nos découvertes : Campagne nationale « Agir contre le harcèlement à l’école » à voir et diffuser pour libérer la parole tant les conséquences peuvent être dramatiques www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr

En lien avec l’enquête sur la campagne anti-claque de la dernière lettre, voici un livre d’Isabelle Filliozat (Collection Marabout) : « Je t’en veux, Je t’aime » ou comment réparer la relation à ses parents, suivi plus bas d’un témoignage reçu.

JEUNES VIOLENCES ECOUTE change de numéro ! Le 0808 807 700, ouvert de 8h à 23h tous les jours de l’année (sauf les jours fériés), anonyme et gratuit des téléphones fixes & portables.

« La solution, c’est d’en parler » est une campagne du Conseil Régional d’Ile de France. L’objectif : faire passer un message clair à destination des jeunes. La violence est source de souffrance. Se taire, c’est la laisser grandir et envahir tout son être. En parler, c’est se donner la possibilité d’aller mieux.

 

Témoignage : « Chaque fois que je suis témoin d’une attitude agressive d’un parent (ou même d’un adulte) envers un enfant, je me sens paralysée. Il y a une telle colère, voire une telle haine qui monte en moi, que j’ai peur d’intervenir à mon tour violemment ou dans le jugement. Alors, je me tais, mais ça rumine en moi et je cherche qu’est-ce que je peux faire après coup. Je cherche, quand c’est possible, à reprendre contact avec l’enfant par une lettre, une rencontre ou un petit quelque chose. En écrivant ceci, je comprends que ce dont j’ai été témoin durant mon enfance bloque mes capacités ; cela me donne envie de le travailler avec un thérapeute pour en guérir. » MJ



Coin bien-être : pour garder un regard optimiste sur l’avenir  « Je mets mes lunettes de soleil, qui sont roses et je vois la vie de cette couleur ! Même quand ça ne va pas trop et qu’on me demande machinalement « comment ça va ? », je réponds que « ça va bien » et ça va en effet déjà mieux. Je souris quand je parle et je prends le temps d’écouter les autres quand ils ont besoin de se confier. Quand ça ne va vraiment pas, je reste chez moi, dans ma bulle, mon univers, mon cocon, coupée du monde et de ses réalités parfois trop brutales, le temps de me rééquiper pour les affronter ensuite (…) Pour ne pas dépendre uniquement du regard des autres, je me programme du temps pour moi, pour trouver en moi-même ce que je cherche auprès des autres : la confiance, l’amour, la loyauté, la bonté. J’apprends à vivre avec moi-même et à m’aimer, à être bonne avec moi, à prendre soin de moi : je n’en suis que meilleure pour et avec les autres. » RC


A paraître : « MACS » Certains parmi vous connaissent déjà l’histoire utilisée lors d’une formation. Illustrée avec des dessins d’enfants de sixième, ce sera bientôt un livret prêt à être diffusé...

Bulletin d’adhésion 2012 sur demande

Ecrit par Les Membres du Conseil d'Administration, le Mardi 6 Mars 2012, 17:11 dans la rubrique "La lettre de l'asssociation:Rencontre".